lundi 1 mai 2017

The Curse-Marie Rutoski



« La malédiction du vainqueur, c'est l'emporter à la fin, mais uniquement au prix fort. Payer si cher qu'on regrette la victoire. »


Titre : The Curse
Série : The Winner
Tome : 1
Auteur : Marie Rutoski
Editions : Lumen
Genre : Dystopie
Nombre de pages : 456

Résumé :
Fille du plus célèbre général d'un empire conquérant, Kestrel n'a que deux choix devant elle : s'enrôler dans l'armée ou se marier. Mais à dix-sept ans à peine, elle n'est pas prête à se fermer ainsi tous les horizons. Un jour, au marché, elle cède à une impulsion et acquiert pour une petite fortune un esclave rebelle à qui elle espère éviter la mort. Bientôt, toute la ville ne parle plus que de son coup de folie. Kestrel vient de succomber à la "malédiction du vainqueur" : celui qui remporte une enchère achète forcément pour un prix trop élevé l'objet de sa convoitise.
Elle ignore encore qu'elle est loin, bien loin, d'avoir fini de payer son geste. Joueuse hors pair, stratège confirmée, elle a la réputation de toujours savoir quand on lui ment. Elle croit donc deviner une partie du passé tourmenté de l'esclave, Arin, et comprend qu'il n'est pas qui il paraît... Mais ce qu'elle soupçonne n'est qu'une infime partie de la vérité, une vérité qui pourrait bien lui coûter la vie, à elle et à tout son entourage.
Gagner sera-t-il pour elle la pire des malédictions ? Jeux de pouvoir, coups de bluff et pièges insidieux : dans un monde nouveau, né de l'imagination d'une auteure unanimement saluée pour son talent, deux jeunes gens que tout oppose se livrent à une partie de poker menteur qui pourrait bien décider de la destinée de tout un peuple.

Mon avis :

Lorsque j’ai vu pour la première fois ce livre sur Instagram, il a rejoint ma wish-list immédiatement sans que je ne lise le résumé. Mais regardez cette couverture !!! La robe, les couleurs, la coiffure… Je suis restée en admiration pendant de longues secondes. L’objet-livre est juste parfait, et pour mon premier achat aux éditions Lumen, j’en suis vraiment satisfaite.

Kestrel, fille bien connue du général Trajan, a dix-sept ans et est assez mal vue par le reste de la société ; elle adore jouer du piano alors que la musique est réservée aux esclaves, les Herranis. En plus de ça, elle se rend très peu aux bals ou aux grandes fêtes. J’ai trouvé son personnage assez simple, mais pas parfaite au point de m’agacer, car elle a bien un défaut : elle n’a aucun don au maniement des armes, ce qui déçoit son père, grand chef militaire. J’ai aussi beaucoup aimé le personnage d’Arin, très touchant tout en restant discret.

Un autre point positif de ce livre (pour moi) : la romance ne prend pas le dessus de l’intrigue. Je m’attendais vraiment à ce qu’elle prenne la place principale, mais non, l’histoire ne ralentit pas pour ceci.

La plume de Marie Rutoski reste assez simple, mais elle a un petit quelque chose en plus. L’auteure accentue beaucoup sur les détails, sans que ça ne devienne négatif. Tout est décrit avec beaucoup de finesse, et on ne peut pas se permettre de sauter des descriptions pour lire directement les dialogues, comme je le fais parfois quand il y a beaucoup de suspens…

Par contre, j’ai trouvé que l’intrigue faisait quand même assez long à s’installer, et on reste longtemps en se demandant de quoi va réellement parler ce livre. Mais quand elle arrive, elle ne s’arrête plus ! L’histoire se termine avec beaucoup de suspens, et la sortie du tome 2 n’est prévue que pour l’automne…

En conclusion, je dirais que cette lecture n’a pas été un coup de cœur, mais presque. Les personnages sont très attachants, la plume de l’auteure nous emmène dans les détails et la romance ne prend pas la place de l’intrigue. Si vous aimez les livres parlant de jeux et de stratégie, il est fait pour vous !

Une magnifique lecture

2 commentaires :

  1. Ce roman me tente au plus haut point !
    Certainement à cause de cette couverture sublime ! <3

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    Réponses
    1. Je dois dire que moi aussi je l'avais acheté uniquement pour sa couverture, sans lire le résumé ;) Et autant dire que l'histoire est (presque) aussi bien que la couverture est belle !!

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